Prise de conscience et réglementation : le nouvel ordre mondial bouscule l’industrie publicitaire
La protection des données, c’est à la fois une prise de conscience/éducation des populations et une évolution de la réglementation, tirée par l’Europe.
Aux US, les états, Californie en tête, suivent.
Mais pas que : avec sa mise à jour IOS 14.5, Apple a clairement attaqué Facebook et la façon dont la plateforme s’enrichit sur les data collectées.
Et Google prévoit de mettre fin aux cookies tiers en 2023.
Entre le durcissement des règles sur les données personnelles et la volonté du consommateur de partager ou non ses informations, l’industrie publicitaire n’a pas le choix que réinventer son approche digitale.
Le bon vieux modèle consistant à faire du Reach en haut de funnel avec un asset de branding puis remarketer pour faire cliquer en bas de funnel devient de plus en plus complexe… et de moins en moins ROIste puisque dépendant des données récoltées.
Pourquoi et comment la vidéo est une solution
S’assurer d’avoir la « bonne » créa pour le « bon » ciblage : le creative testing
« Ma vidéo peut-elle faire des ventes sur YouTube ? »
C’est la principale question de nos clients/prospects. Car oui, entre contraintes de productions et enjeux de ROI, il n’est plus raisonnable de laisser faire le hasard (ni l’algorithme de la plateforme).
Chez notre client Dossier.co, 80% des ventes proviennent de vidéos contenant le mot « prix » : 80% des ventes dépendent d’un détail dans la créa !
Maîtriser la data collectée pendant ses campagnes : la creative loop
Le sujet des données personnelles fait le jeu des « walled garden » qui construisent des dispositifs aussi automatisés qu’impilotables, de véritables boîtes noires.
Le marketeur ne devrait pas abandonner la data au profit des géants publicitaires.
Car si les internautes souhaitent rester anonymes, ils sont encore plus sensibles à la qualité et l’adéquation du message à leurs attentes.
La créativité revient au cœur du sujet, et, comme on vient de le dire, la faire dépendre de la dernière « bonne idée » du CEO ou du directeur créa est très risqué…